Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
28 décembre 2017

espionnage

Qu’il est bavard, ce roman : l’auteur n’a de cesse de répéter ce qu’il s’est passé dans les chapitres précédents. Et ça, je n’apprécie pas particulièrement.

Et puis le personnage principal n’arrête pas de se poser des questions : et si je fais ci ? Et si je fais ça ? Sur des paragraphes entiers.

Mais comme je suis curieuse, j’ai voulu savoir pourquoi tant de courses poursuites.

Bon, rien de nouveau sous le soleil.

Quelle déception. Tant pis !

http://alexmotamots.fr/lexperience-cendrillon-sebastien-fritsch/

Conseillé par
18 décembre 2017

policier

Le lieutenant Gange reprend du service loin du Jura, à Etampes. Une ville pleine de sous-terrains et de champignonnières qu’il découvre. Il est venu s’y installer pour être auprès de sa fille Marine.

Autant le dire tout de suite, j’ai été un peu déçue par cette suite : beaucoup moins d’humour, une enquête classique et un coupable véritable que l’on trouve facilement.

Ceci dit, j’ai retrouvé avec plaisir les héros du premier opus : Gange, bien sûr, mais aussi Helena. Et ça ne va pas mieux avec son ex-femme.

Et puis ce qui m’a plu, aussi, c’est de découvrir le scandale sanitaire des engrais chimiques venus de Chine et revendus sous couleur locale.

Un polar somme toute classique que j’ai pris plaisir à lire, l’auteur sachant créer une ambiance qui nous poursuit et des personnages addictifs. J’espère retrouver Gange dans une autre enquête bientôt.

L’image que je retiendrai :

Celle du mojito que la mère de Remy propose à Gange sur la pelouse de sa belle maison.

Conseillé par
18 décembre 2017

anarchie, SF

Vous qui me suivez depuis longtemps (et les autres aussi), vous savez que la SF n’est pas ma tasse de thé. Mais comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, j’ai lu ce week-end un roman de science-fiction clairement étiqueté comme tel.

Pourquoi une telle idée ? Parce qu’un jour, l’auteur était invité dans une émission de France culture, et qu’il était passionnant à écouter. Je me suis donc précipité sur sa modeste production littéraire, car M. Damasio prend le temps d’écrire un roman sur 3 à 5 années.

Je commence donc sans trop y croire son premier roman, et là, stupeur ! C’est passionnant, intelligent, politique et subversif. Excusez du peu.

Alors bien sûr, les détails du monde créé par l’auteur ne m’ont pas passionnés. Non, ce qui m’a littéralement alpagué dans ce roman, c’est la Volte. Pas la révolte qui n’est qu’une révolution déguisée dont chacun sait qu’après un tour, tout redeviendra comme avant. Non, la Volte, c’est le changement pour quelque chose qui n’existe pas encore.

J’ai aimé que le personnage principal avec un nom à coucher dehors ne se fasse pas récupérer et aille jusqu’au bout de son idée et la réalise (même si cette partie-là m’a paru un peu idyllique, mon côté pessimiste sans doute).

J’ai rencontré un héros engagé et fougueux, qui va jusqu’au bout, et il m’a plu.

Merci, M. Damasio, grâce à vous je peux dire maintenant que j’aime la SF.

L’image que je retiendrai :

Celle des panneaux indicateurs placés partout sur la planète qui préviennent de tous les risques encourus.

Conseillé par
18 décembre 2017

bande dessinée

La question est simple, mais le récit de cet album nous parvient dans le désordre.

C’est à nous, lecteur, à reconstituer l’histoire de Michelou et sa maman. Michelou qui a entre 40 et 50 ans, et sa vieille maman vivent ensemble. Sa mère va l’attendre tous les jours à l’arrêt du bus, et l’y emmène le matin.

Michelou adore jouer à Puissance 4, il gagne à chaque fois.

Tout le monde fait des efforts autour de lui, mais parfois, certains s’énervent, c’est humain.

Mais sa maman ne peut pas rester loin de son grand fiston devenu « un légume et tout le potager » comme dit sa soeur, après un accident de la route.

Un album aux couleurs douces pour des jours et des situations qui le sont moins.

Il est vrai que personne n’érige des statues à la gloire de la mère du Roi de Prusse.

Conseillé par
18 décembre 2017

poésie

Mon cher Christian,

je ne peux vous écrire à la main, le format ne s’y prête pas, mais le coeur y est.

Ce que je vais vous dire me parait bien plat à côté de vos mots, de vos phrases, toujours si belles, toujours si justes.

Encore une fois, j’ai été émue. Oh, pas à chaque lettre que vous adressez à vos correspondants ; mais certaines me sont allées doit au coeur et à l’âme.

Par vos mots si simples, vous avez réchauffé mon âme et fait toucher du doigt l’essence de la poésie.

Je ne saurais jamais assez vous remercier.

Bien à vous,

Alex-Mot-à-Mots