Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Conseillé par
15 janvier 2018

vie moderne

Ce ne sont pas tant les nuits qui sont indomptables, dans ce roman, que son personnage principal, Karim.

Fraichement débarqué à Paris, on perçoit qu’il a fui Bordeaux. Pourquoi ?

Une rage explose parfois en lui : il cherche les situations extrêmes et, parfois, va trop loin.

Un personnage qui m’a mis mal à l’aise, au départ : toute cette violence contenue qui ne s’apaise jamais, même après une course à pied.

Après quoi court-il, Karim ? L’auteur distille des explications au fur et à mesure de son récit.

Et le lecteur comprend le poids de l’héritage culturel, celui qui marque à même la peau.

Un roman qui s’ouvre sur un choc de violences et de colères rentrés, mais qui m’a fait rencontrer de beaux personnages, forts, taiseux, écorchés.

Une écriture qui va à l’essentiel : pas de chichis, beaucoup d’espace pour les non-dits.

Une lecture courte mais intense qui me restera en mémoire.

L’image que je retiendrai :

Celle de l’armoire fermé par des clous dans la chambre de Jean.

Salomé, Amos et les autres

Paquet

16,50
Conseillé par
15 janvier 2018

bande dessinée

Mon Grand Couassous et moi sommes d’accord : ce dernier épisode est le moins drôle de tous.

Nous suivons Barabas après sa libération, et est éclairci le mystère de l’assassinat du consul romain qui a failli lui couter le supplice de la Croix.

Nous retrouvons Amos amoureux de Salomé et qui ne se fera pas dévorer par le lion.

Pas de décor grandiose, peu d’humour décapant. Bref, une fin un peu terne pour cette série passionnante. Dommage.

Conseillé par
12 janvier 2018

reliure

Vous vous souvenez de La relieuse du gué ? De Mathilde qui abandonna sa carrière aux Affaires étrangères pour ouvrir un atelier de reliure en Dordogne.

On sentait dans ce roman l’amour de l’objet-livre et du travail de l’artisan.

Dans ce roman, on abandonne un peu cet aspect-là et l’auteure axe son récit autour de la mystérieuse relieur-doreur qui a découvert dans un vide-grenier un Premier Folio de Shakespeare. Pourquoi Astride est-elle parti précipitamment de Bordeaux pour s’installer au fin fond de la Dordogne ?

Mathilde mène son enquête qui l’emmènera jusqu’à Stratford-upon-Avon et dans les coulisses de Christies. Elle tombera également amoureuse, mais je ne vous en dis pas plus…

J’ai retrouvé avec plaisir les habitants de la rue commerçante de Mathilde.

L’image que je retiendrai :

Celle des rideaux de scène que coud le cousin et qui emplissent son atelier au sous-sol.

Edition intégrale

Le Livre de poche

16,90
Conseillé par
12 janvier 2018

souvenirs

Comment ça, vous ne connaissez pas le #Madeleineproject ?

Pour être honnête, moi non plus avant la présentation par François Bon de ce livre. Sur lequel je me suis précipité. et que j’ai dévoré.

Je suis depuis abonnée au fil Twitter de Clara Beaudoux, et je suis l’avancée de la saison 5 sur le site : Madeleineproject.fr

Ne comptez pas sur moi pour vous en dire plus, vous pouvez suivre l’origine et les avancées du Project en ligne.

Bonne lecture de tweets !

Conseillé par
12 janvier 2018

Islande, policier

Calez-vous bien au chaud au coin du feu avec gros pull et moufles et boisson chaude, et attention à l’hypothermie.

Le roman se déroule en Islande, jusque là, on peut dire que l’on connaît. Mais pas à Reykjavik, non, au nord de l’Islande, à Siglufjördur petit port connu pour sa pêche au hareng (enfin à l’époque), et son climat rude.

Le narrateur l’explique bien, qui a choisi cette ville pour son premier poste de policier : en décembre, il pleut sur la capitale, à Siglufjördur les tempêtes de neige sont habituelles.

Dans cette petite ville tranquille coupée du monde ont tout de même lieu deux meurtres que le nouveau venu va habillement démêler tout en prenant soin des conventions sociales et des sensibilités de chacun.

L’affaire en elle-même est assez classique. ce qui est intéressant, c’est le huit-clos créé par la tempête dans cette bourgade où tout le monde se connaît depuis la naissance.

Un premier roman qui pose les bases du personnage sympathique et jeune du policier.

L’image que je retiendrai :

Celle de l’avalanche et du verglas qui coupe la ville du reste du pays. Heureusement, ils ont encore l’électricité !