Terre inhumaine
EAN13
9782882505743
Éditeur
Noir sur Blanc
Date de publication
Collection
La bibliothèque de Dimitri
Langue
français
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Terre inhumaine

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En 1941, lorsque l’Allemagne se retourna contre l’URSS, des dizaines de
milliers de Polonais – hommes, femmes et enfants – furent libérés des camps de
prisonniers soviétiques et autorisés à rejoindre l’armée polonaise formée dans
le sud du pays. Le peintre et officier de réserve Joseph Czapski fut l’un des
survivants de ce périple meurtrier. Le général Anders, commandant en chef de
l’armée, assigna à Czapski la tâche d’accueillir les Polonais qui
s’engageaient et d’enquêter sur la disparition de milliers d’officiers
disparus. Bloqué à tous les échelons par les autorités soviétiques, Czapski
ignorait qu’en avril 1940, les officiers avaient été abattus dans la forêt de
Katyn. Le récit de Czapski sur les années qui ont suivi sa libération du camp,
la formation de l’armée polonaise et son périple en Asie centrale et au Moyen-
Orient pour combattre sur le front italien est un témoignage capital sur les
souffrances des Polonais en URSS. L’auteur y mêle des portraits de ses
compagnons, des réflexions philosophiques ainsi que le récit de ses rencontres
avec de grandes figures littéraires, dont Anna Akhmatova.Né à Prague en 1896
dans une famille aristocratique polonaise, Joseph Czapski passa son enfance en
Biélorussie, puis fit des études de droit à Saint-Pétersbourg et de peinture à
l’Académie des Beaux-arts de Cracovie. Czapski fut parmi les rares officiers
de l’armée polonaise qui survécurent au massacre de Katyn en 1940. Son livre
Souvenirs de Starobielsk retrace ses efforts pour faire connaître la vérité à
propos de ce crime.Comme peintre, Czapski est connu notamment pour son
appartenance au mouvement kapiste, qu’il contribua à fonder avec quelques
amis, pendant son séjour à Paris (1924–1933). Après la Seconde Guerre
mondiale, il vécut en exil en France, à Maisons-Laffitte, dans la banlieue de
Paris. Il participa à la fondation du mensuel culturel polonais Kultura de
Jerzy Giedroyc. Il y est mort en 1993. L’email a bien été copié
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