- EAN13
- 9782753530102
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 09/07/2015
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
La Grèce d'à côté
Réel et imaginaire en miroir en Grèce antique
Pierre Brulé
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Autre version disponible
Les Athéniens avaient fait le vœu de sacrifier tous les ans autant d'animaux
que d'ennemis tués si la déesse donnait au peuple la victoire. Ils se
contentèrent de 500 chèvres qu'ils sacrifiaient chaque année à Artémis en
exécution de ce vœu fait avant la bataille de Marathon. La chèvre et Artémis ?
Ce couple symboliserait à lui seul une des raisons d'être de ce livre. Mises
en regard, et chacune pour ce qu'elle est, elles figurent le concret et
l'imaginaire, en miroir. De son côté, la chèvre, policée et sauvage, offre une
voie, détournée peut-être, mais si adéquate, pour entrer en pensée, en matière
et en territoires grecs. Ni d'ici, ni d'ailleurs. Ni de l'ager ni du saltus.
Contiguë des deux mondes matériel et idéel. Celle qui boit le vent, respire
par les oreilles et amplifie les messages du dieu est si proche du divin, et
des fillettes ; si proche d'Artémis. Par les textes rassemblés ici, ce livre
porte sur cette Grèce d'à côté un regard attentif, amoureux, autant que
possible « compréhensif ». Ni la pensée, ni les actes, ni la matière ne sont
étudiés pour eux-mêmes. Et, au-delà des thèmes traités (démographie, genre,
corps, mythes, cultes, polythéisme, parenté), il n'est pas impossible que le
lecteur perçoive des proximités singulières d'un thème à l'autre,
surprenantes, voire étranges, d'autres sens que ceux que nos taxinomies
habituelles cloisonnent.
que d'ennemis tués si la déesse donnait au peuple la victoire. Ils se
contentèrent de 500 chèvres qu'ils sacrifiaient chaque année à Artémis en
exécution de ce vœu fait avant la bataille de Marathon. La chèvre et Artémis ?
Ce couple symboliserait à lui seul une des raisons d'être de ce livre. Mises
en regard, et chacune pour ce qu'elle est, elles figurent le concret et
l'imaginaire, en miroir. De son côté, la chèvre, policée et sauvage, offre une
voie, détournée peut-être, mais si adéquate, pour entrer en pensée, en matière
et en territoires grecs. Ni d'ici, ni d'ailleurs. Ni de l'ager ni du saltus.
Contiguë des deux mondes matériel et idéel. Celle qui boit le vent, respire
par les oreilles et amplifie les messages du dieu est si proche du divin, et
des fillettes ; si proche d'Artémis. Par les textes rassemblés ici, ce livre
porte sur cette Grèce d'à côté un regard attentif, amoureux, autant que
possible « compréhensif ». Ni la pensée, ni les actes, ni la matière ne sont
étudiés pour eux-mêmes. Et, au-delà des thèmes traités (démographie, genre,
corps, mythes, cultes, polythéisme, parenté), il n'est pas impossible que le
lecteur perçoive des proximités singulières d'un thème à l'autre,
surprenantes, voire étranges, d'autres sens que ceux que nos taxinomies
habituelles cloisonnent.
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