- EAN13
- 9782271091093
- Éditeur
- CNRS Éditions via OpenEdition
- Date de publication
- 16/06/2016
- Collection
- Hors collection
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les produits de terroir
Entres cultures et règlements
Laurence Bérard, Philippe Marchenay
CNRS Éditions via OpenEdition
Hors collection
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 25,00
Grataron d’Arêches, pogne de Romans, cardon, bouche rouge, tarte au quemeau,
pormonier, boudin d’herbe, chapons et poulardes de Bresse... Porteurs d’une
étonnante diversité biologique et culturelle, les « produits de terroir »
foisonnent aujourd’hui dans tous les secteurs agroalimentaires. Depuis 1992,
l’Europe réglemente la protection de leur nom. Ce dispositif, qui se répand
comme une traînée de poudre, conjugue une origine géographique et des qualités
particulières. Sur quels critères repose cette qualification ? Quel est le
contenu de la relation à un lieu ? Comment prendre en compte la tradition,
l’histoire, les savoirs et les pratiques, la culture locale en un mot ? De
plus en plus, notre société tend à associer étroitement la valorisation de ces
productions à leur dimension patrimoniale : un patrimoine vivant, synonyme de
revitalisation et de trajectoire dynamique pour peu que les acteurs locaux en
décident. Mais ces charcuteries, fromages, huiles, fruits ou légumes, dont
l’existence est intimement liée à la consommation locale, sont aujourd’hui
très convoités. Ils doivent se frotter aux normes d’hygiène, aux stratégies
commerciales des grandes enseignes, à l’industrie agroalimentaire. Que
reste-t-il alors de la dimension culturelle qui signe leur spécificité ? Un
voyage savoureux, de la région Rhône-Alpes au Trás-os-Montes, de la Catalogne
à l’Emilie-Romagne, ponctué par l’évocation des modes de fabrication et des
usages alimentaires...
pormonier, boudin d’herbe, chapons et poulardes de Bresse... Porteurs d’une
étonnante diversité biologique et culturelle, les « produits de terroir »
foisonnent aujourd’hui dans tous les secteurs agroalimentaires. Depuis 1992,
l’Europe réglemente la protection de leur nom. Ce dispositif, qui se répand
comme une traînée de poudre, conjugue une origine géographique et des qualités
particulières. Sur quels critères repose cette qualification ? Quel est le
contenu de la relation à un lieu ? Comment prendre en compte la tradition,
l’histoire, les savoirs et les pratiques, la culture locale en un mot ? De
plus en plus, notre société tend à associer étroitement la valorisation de ces
productions à leur dimension patrimoniale : un patrimoine vivant, synonyme de
revitalisation et de trajectoire dynamique pour peu que les acteurs locaux en
décident. Mais ces charcuteries, fromages, huiles, fruits ou légumes, dont
l’existence est intimement liée à la consommation locale, sont aujourd’hui
très convoités. Ils doivent se frotter aux normes d’hygiène, aux stratégies
commerciales des grandes enseignes, à l’industrie agroalimentaire. Que
reste-t-il alors de la dimension culturelle qui signe leur spécificité ? Un
voyage savoureux, de la région Rhône-Alpes au Trás-os-Montes, de la Catalogne
à l’Emilie-Romagne, ponctué par l’évocation des modes de fabrication et des
usages alimentaires...
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