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De la justesse, à la vieillesse
C'est la chute des corps, la vieillesse, le moment précis, où votre corps, votre pensée, votre vie ne vous appartient plus que présente ce roman
Même si le sujet est grave, parfois glauque ici, il est présenté avec toute la poésie et toute la délicatesse possible.
À lire absolument si vous voulez passer un bon moment au sein sein d'une famille aimante, dont les membres vieillissent chacun à leur façon.
De la force de la beauté
Petit texte, forgé par un maître des mots poétiques, on voyage, on marche au rythme du héros, on est émerveillé à chaque page, transporter, transpercé par cette quête d'absolu cette recherche du but ultime de l'homme! Face à son créateur
O Anaïs !
J'ai pris un plaisir ô combien coupable à lire AULETRIS, jamais je n'avais lu de littérature érotique et quoi de mieux que de commencer par la Reine !
Chaque pages se suivent, plus transgressives les unes que les autres, mais le plaisir des belles lettres reste intacte
"c’était ça qu'elle aimait, le sentir complètement niché en elle, comme s'il était là pour y rester. Et ce n'est qu'à ce moment qu'elle aussi pourrait jouir sereinement de sa présence"
Passion de deux corps, passion de deux âmes au combien passionnante !
À ce jour, je n'ai pas fini ce livre qui m'oblige à m'abandonner de la plus belle des façons...
Il y a dans ses lignes épurées, quelque chose qui transperce l'âme et vous laisse ébahi comme après l'amour.
Un chavirage des sens...
"la persistance rétinienne fait des murs lézardés de cette maison des écrans blancs pour son ombre chinoise"
Une persistance des mots, des phrases, une alchimie des corps.
De la tristesse au chagrin jusqu'à la rédemption
Un homme est démoli par la disparition inexpliquée de sa sœur 20 ans auparavant.
Cette disparition dont il ne connais pas la cause le marque dans son esprit et dans sa chaire.
Le narrateur voit Summer partout.
Dans le souffle du vent, dans les manifestations de la nature de la plus chimérique à la plus basique...
Monica Sabolo réussi ce tour de force d’écrire un roman sur le deuil est l’absence, lourd est pesant, dont on ne peut se détacher que pour manger ou dormir...
Car cette ouvrage est magnifiquement ciselé comme un bijoux précieux par une orfèvre de talent.
Un pur moment de poésie.
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