Pauline G.

Conseillé par (Libraire)
23 février 2017

Coup de coeur BD fantastique

Cette bande dessinée aux coups de crayons et aux couleurs magnifiques ravira les lecteurs dès 13-14 ans.
C'est l'histoire fantastique de Nura, prêtresse de 3 divinités presque effacés par la population, prête à tout pour sauver ce que les habitants des contrées ont laissé tomber. Un premier tome qui donne envie de lire la suite des aventures de cette héroïne courageuse et déterminée !
Camille

3

Collectif

Futuropolis

Conseillé par (Libraire)
6 février 2017

Top!

Topo c'est une revue d'actualité en bande-dessinée!
Au départ, conseillée pour les - de 20 ans!
Ici, à la librairie, on a + de 20 ans et on adore!

Conseillé par (Libraire)
6 février 2017

Féminin et féministe!

Quel beau roman que celui-ci!
Une belle histoire d'amour, des personnages sensibles et attachants , une histoire à la fois profonde et divertissante: tout est là!
J'espère que les quelques heures passées aux côtés de Signe, Hanna et les autres vous enchanteront!
C'est un roman intimiste, féministe, fort et émouvant: une très belle découverte!

Plaidoyer pour une école sans écrans

Seuil

17,00
Conseillé par (Libraire)
19 septembre 2016

L'avis d'un lecteur, client de la la librairie Voyelles d'Herbignac


Le désastre de l'école numérique

Je sais que je vais passer pour un rétrograde pas encore converti à la gadgetisation numérique de nos vies. Loin de moi l'idée de jeter l'opprobre sur les utilisateurs adultes que nous sommes tous ( plus ou moins selon les cas), je me permets juste de vous inciter à la découverte d'un livre lumineux.
Je sais, vous vous dîtes encore un livre de réactionnaires nostalgiques des encriers parfumés et des cartes murales rossignol vintage, des hussards républicains surannés s'abreuvant de discours préhistoriques et lénifiants sur l'école de Ferry et Jaurès.
Eh bien, pas tout à fait, c'est un livre argumenté qui s'appuie sur une étude de l'OCDE/PISA ( étude rendue inaperçue par les thuriféraires des voiles numériques à tout prix) pour ceux qui veulent, à leur humble niveau, résister au rouleau compresseur des numérico-pédagogues qui pensent que tout doit migrer vers le numérique.
Contrairement au titre un peu choc, c'est aussi un livre qui déculpabilise les enseignants qui veulent non pas bannir les écrans mais qui plaident pour une utilisation raisonnée et raisonnable. C'est un livre qui rassure les enseignants utilisant le numérique comme un moyen et non comme une fin en soi. Un livre-outil pour les enseignants qui innovent à leur façon, non pas ceux qui fétichisent les prothèses numériques, mais ceux qui se remettent en question au quotidien pour faire mieux apprendre leurs élèves. L'innovation pédagogique serait-elle l'apanage unique des serviles ilôtes du numérique?
Il n'est pas totalement inutile pour un prof d'exercer son esprit critique comme on le répète aux enfants en s'informant des tenants et aboutissants d'une révolution numérique heureuse sans forcément foncer tête baissée dans l'air ambiant de la modernité et du ludique à tout prix. Sur la question numérique, Il y a tout lieu de tenter de « vivre dans la lucidité dans un monde où la dispersion est la règle » comme disait Camus.

Je cite deux phrases essentielles du livre:
« Au fond, un enfant bien formé au numérique serait un enfant capable de se dire: pour faire ceci, je n'ai pas besoin du numérique »...
« Plus la fréquence d'utilisation des ordinateurs à l'école augmente ( de presque jamais à tous les jours), plus les performances en compréhension de l'écrit chutent » issue du rapport OCDE.

Les auteurs estiment que le rapport coût/bénéfice éducatif est loin d'être probant voir négatif en cas d'utilisation poussée. Seules les multinationales de la World Company ( en gros « la school capitalist opportunity ») ont senti les gisements de profits immenses sans se se soucier des effets éducatifs, sanitaires et écologiques de tout cela. Il s'agit d'équiper les écoles sans réfléchir à la pédagogie de la réussite réelle. L'école doit-elle être un accélérateur de croissance ou un ralentisseur de l'existence, un havre de paix pour résister à l'immédiateté du monde, un îlot serein de stabilité pour créer des élans de curiosité et des audaces de conquête. Bien éduquer le numérique, c'est résolument faire confiance aux enseignants, les « jardiniers en intelligence humaine » comme disait Hugo, pour se construire dans la lenteur des accomplissements, des savoirs de long terme pas forcément utiles à très court terme.
Comme quoi, bien éduquer au numérique, c'est aussi enseigner à savoir s'en passer. Il y a urgence à saisir ce que l'on fait en connaissance de cause, nos élèves ne sont pas des cobayes.

Un lecteur de la librairie Voyelles

Conseillé par (Libraire)
6 juin 2016

Admirable !

Lorsque le corps de Lydia est retrouvé au fond du lac, toute la famille de la jeune fille vole en éclats. Un roman impossible à lâcher qui parle de la différence, du racisme ordinaire, de la complexité des liens familiaux et des ambitions (parfois trop lourdes) que projettent les parents sur leurs enfants.
Admirable!