- EAN13
- 9782735120901
- ISBN
- 978-2-7351-2090-1
- Éditeur
- Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
- Date de publication
- 09/2016
- Collection
- Langage et société
- Nombre de pages
- 148
- Dimensions
- 23 x 15 x 1 cm
- Poids
- 225 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Langage et Société, n° 157/Troisième trimestre 2016
Apprendre les langues. Jeux de pouvoir et enjeux identitaires
Bemporad Chiara
Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
Langage et société
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Ce numéro présente des questionnements touchant deux disciplines: l'enseignement des langues étrangères, et la sociolinguistique. Il pourra donc intéresser à la fois les enseignants de langues et les chercheurs en sciences du langage.
La notion d'investissement dans l'apprentissage des langues développée par B. Norton (language investment) tend à remplacer celle de motivation, plus psychologisante. Apprendre des langues étrangères est alors envisagé, dans une perspective bourdieusienne, comme l'acquisition d'un capital symbolique, au sein d'une économie mondialisée de la connaissance. Les apprenants de langues rapportent les coûts en temps et en travail aux bénéfices symboliques qu'ils espèrent en tirer. Pour illustrer ce cadre théorique, des situations sociolinguistiques et des populations diverses sont présentées ici: des adolescents au Canada et en Ouganda (Ron Darvin & Bonny Norton); des étudiants en français langue étrangère dans une université suisse (Chiara Bemporad & Thérèse Jeanneret); des élèves apprenant l'anglais au Canada, au Mexique et en Inde, dans le contexte matériel d'une production de vidéos (Diane Dagenais & Kelleen Toohey); des adultes demandeurs d'emploi en Suisse (Alexandre Duchêne).
Un article en varia fait écho à ces questions. Jean-Michel Gea analyse une enquête sociolinguistique sur l'enseignement de la langue corse dans le système scolaire en Corse. Il montre la profonde divergence d'appréciation de cet enseignement entre des parents corses et des parents immigrés.
La notion d'investissement dans l'apprentissage des langues développée par B. Norton (language investment) tend à remplacer celle de motivation, plus psychologisante. Apprendre des langues étrangères est alors envisagé, dans une perspective bourdieusienne, comme l'acquisition d'un capital symbolique, au sein d'une économie mondialisée de la connaissance. Les apprenants de langues rapportent les coûts en temps et en travail aux bénéfices symboliques qu'ils espèrent en tirer. Pour illustrer ce cadre théorique, des situations sociolinguistiques et des populations diverses sont présentées ici: des adolescents au Canada et en Ouganda (Ron Darvin & Bonny Norton); des étudiants en français langue étrangère dans une université suisse (Chiara Bemporad & Thérèse Jeanneret); des élèves apprenant l'anglais au Canada, au Mexique et en Inde, dans le contexte matériel d'une production de vidéos (Diane Dagenais & Kelleen Toohey); des adultes demandeurs d'emploi en Suisse (Alexandre Duchêne).
Un article en varia fait écho à ces questions. Jean-Michel Gea analyse une enquête sociolinguistique sur l'enseignement de la langue corse dans le système scolaire en Corse. Il montre la profonde divergence d'appréciation de cet enseignement entre des parents corses et des parents immigrés.
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