La Bataille d'Orange (6 octobre 105 av. J.-C.), Une bataille d'extermination de l'Antiquité
EAN13
9782878443066
ISBN
978-2-87844-306-6
Éditeur
Faton
Date de publication
Nombre de pages
128
Dimensions
24 x 16 x 1 cm
Poids
366 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La Bataille d'Orange (6 octobre 105 av. J.-C.)

Une bataille d'extermination de l'Antiquité

Faton

Offres

À Orange (Vaucluse), le 6 octobre
105 av. J.-C., une armée germanoceltique
venue des confins de l’Europe
attaque deux armées romaines de huit
légions, que Rome a dépêchées dans le
Bas-Rhône pour lui barrer la route
de la Méditerranée. Accablés sous les
coups de la cavalerie et de l’infanterie
ennemies, les Romains sont anéantis
au terme d’une violente bataille dont
les pertes s’établissent à 100 000 morts,
20 000 prisonniers et un nombre incalculable
de blessés. Leurs camps sont pris d’assaut,
détruits et incendiés. Le butin, voué par les
vainqueurs aux divinités de la guerre, est mis
en pièces et jeté dans des gouffres ou dans
des tourbillons du Rhône et ses affluents. Les
prisonniers sont torturés, exécutés, puis leurs
cadavres jetés dans des fosses.
Cette bataille d’anéantissement est l’une
des plus grandes défaites qu’ait connues
la République romaine. Elle a donné un
coup d’arrêt à la conquête de la Gaule
méditerranéenne qui, commencée en 121,
paraissait pourtant ne pas rencontrer d’obstacles.
Rome a été vaincue par des « barbares
» supérieurs en nombre et en génie tactique.
Elle a largement sous-estimé son ennemi,
qui l’avait observée pendant des semaines
pour monter sa manoeuvre. L’armée n’a pas
été capable d’opposer un front uni à des
guerriers confirmés, qui se battaient pour une
raison vitale : acquérir des terres où s’installer.
Dans un récit vif et documenté, Alain Deyber
fait vivre au lecteur l’ambiance qui régnait
dans les deux camps, depuis les origines
du conflit jusqu’au point d’orgue final.
Cet événement, qui aurait pu changer
le cours de l’histoire de l’Europe, marque
le début d’une guerre entre les Gaulois
et les Germains occidentaux ; les premiers
déposeront les armes en 21 apr. J.-C.
mais les seconds ne le feront jamais ;
ils continueront bon an mal an la lutte
contre la puissance romaine, jusqu’à sa chute
au ve siècle apr. J.-C.
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